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M�ire sur l'origine Japonaise, Arabe et Basque de la Civilisation des Peuples du Plateau de Bogota

9781465562852
pages
Library of Alexandria
Overview
Etat de la question sur les travaux de MM. Siébold et de Paravey, relatifs à l'origine japonaise des Muyscas.—Réfutation de MM. Klaproth, Saint-Martin et Eyriès.—Traces de colonies sabéennes, phéniciennes, arabes et égyptiennes dans le Fo-Kien, chez les Japonais, les Basques et les Muyscas.—Analogies positives entre les noms de nombre,—les noms de jours,—de dignités civiles et sacrées,—les noms de lieux,—les formes du culte, et les termes astronomiques, chez ces divers peuples.—Tableau des mots japonais retrouvés dans le pays de Bogota, chez les Muyscas.—Quelques idées sur la manière dont l'Amérique a pu recevoir sa civilisation du centre de l'Asie et par l'ouest, et sur les variétés qu'offrent les races d'hommes que l'on y trouve. Nous recevons de M. de Paravey le Mémoire suivant, que nous publions avec plaisir, parce qu'il s'agit d'une question obscure, difficile, et que peu de savans ont encore essayé d'éclaircir. Nous recommandons aux réflexions et aux études de nos lecteurs, les vues nouvelles que ce Mémoire jette sur les premières communications entre les peuples les plus éloignés; tout ce qui tend à éclaircir les nuages amoncelés sur l'enfance des peuples, tourne à l'avantage de nos livres, et doit être reçu par les catholiques avec une sorte de respect. Les Annales de Philosophie Chrétienne ont déjà publié,[1] ainsi que plusieurs autres recueils périodiques, une note assez concise, lue par M. de Paravey, en 1829, à la Société Asiatique de France. Dans cette note, M. de Paravey s'attachait à réfuter un rapport de MM. de Saint Martin, Klaproth et Eyriès,[2] où l'on prétendait nier les analogies incontestables qui existent entre les Japonais et les peuples du plateau de Cundin-Amarca ou de Bogota, dans l'Amérique du sud.[3] Ces analogies avaient été établies en premier lieu par l'illustre M. de Humboldt;[4] elles avaient été résumées et admises par le judicieux Maltebrun, dans son excellent Précis de géographie universelle,[5] où il donne une analyse rapide, mais parfaite, du chapitre consacré par M. de Humboldt à cet important sujet; enfin dès 1826, M. de Paravey, étudiant la nature intime des cycles des dix jours et des douze heures et du cycle multiple de soixante ans, qui se forme de la combinaison, deux à deux, des caractères de ces dix jours et de ces douze heures, avait ajouté à ces analogies[6] de nouveaux détails positifs, confirmant tous les aperçus de M. de Humboldt; et dans les noms des jours Muyscas, Ata, Bosa, Mica, Mhuyca, Hisca, avait trouvé non-seulement les idées qu'offrent les caractères du cycle de douze en chinois, mais encore des débris de l'alphabet primitif, donnant les chiffres orientaux, A, B, C, D, He